Je finis cette belle lettre, parce qu'il ne serait pas de la mienne de vous faire une lettre plus ample que n’est la vôtre, mais pour votre consolation je vous dirai que les ambassadeurs, celui de la Porte et celui de la Russie, sont nommés: la Porte envoi un beglerbey de Romélie, bacha a trois queues et homme a grand barbe, et la Russie – le prince Repnine, ci-devant ambassadeur en Pologne, qui a signé la paix sans avoir de barbe. Je suis très fâchée de la mort de frère Ganganelli <pape Clément> ; sic transit gloria mundi.
Ecoutez donc : savez-vous bien que « Le roman comique » de Scarron n’est point drôle dutout pour moi; j’ai voulu le lire pour voir ce que c’est, mais il m’a paru que cela ne vaut rien.